mercredi 11 janvier 2012

Chroniques du Croque-Mort - XV

22 Décembre 1785

Cher journal,

Me voilà de retour de chez le Shérif, bredouille et sans recours. Connais-tu la théorie du complot ? Je crois que GrandPa est intouchable dans ce monde, et il est surtout malheureusement introuvable.
A nouveau, je vais devoir me faire justice moi-même, mais je ne sais pas par ou commencer.

Revenons quelques heures en arrière, j'allais déposer ma plainte envers Bogue Da Noff, l'arracheur de dents de Western Falls quand tout à coup j'ai reçu l'illumination divine ! Malgré l'attestation d'aide au suicide, je n'étais pas protégé de la justice ! Il fallait donc que je ruse pour pouvoir m'en sortir indemne encore une fois !

J'entrais donc chez le Shérif après être passé au saloon histoire de prendre quelque chose pour me ravigoter les tripes. J'ai attendu quelques temps puis une femme horriblement obèse est venue pour prendre ma déposition. Que c'était embarrassant de ne rien voir de mieux que ça. Quoi qu'il en soit, une fois ceci fait, on m'invita dans le bureau du chef de service pour avoir une discussion en tête-à-tête.

Je lui informais de tout ce que je savais depuis ces derniers mois, après tout, peut-être était-il sensé.
Le condor vendu par GrandPa, les dents en or, Bryan Bogue Da Noff, le cambriolage, et surtout ma graisse de pendu que je gardais précieusement dans la boite de conserve qui permet de mettre ses aliments au frais ! J'ai tout de même omis de dire que j'avais laissé Bryan accroché tel un épouvantail dans la ferme de Jo' Zébovaiz, mais cela valait mieux pour tout le monde d'ignorer un tel acte.

Le shérif ne pouvait rien pour moi car GrandPa, criminel recherché à cause d'organisation de combats illégaux de nains, était introuvable. Je rentrais donc à la maison, il fallait que je prenne une décision. Celle-ci ne fut pas facile, mais je pars le retrouver moi même. Je devais donc me préparer car si mon voyage était long je devais avoir à prendre des provisions, de quoi dormir de quoi lire aussi car « l'art est long mais la vie est brève ».

Il était temps pour moi de faire des emplettes et de partir. Même si je dois errer quarante ans dans le désert, je suis prêt a tout pour retrouver Socrate, celui-ci fut mon seul ami. Ce sera peut être le seul acte de générosité que j'oserai offrir à quelqu'un.

Je pars en voyage !

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